retour
Mardi 19 juillet
à Sanilhac/Sagriès 22h


KERAM
Musique traditionnelle arménienne
 
L'ensemble de musique traditionnelle Keram est l'aboutissement de cours de musique
traditionnelle dispensés depuis les années 1980 au sein du CEDCA Keram Baghdassarian à Marseille.
  Il a bénéficié de l'aide d'éminents musiciens d'Arménie, tels que Khatchadour Avédissian, Gaguik Mouradian, Yeghiché Manoukian, et bien d'autres encore.
  Le répertoire de l'orchestre est constitué de pièces permettant d'avoir un aperçu général des différents aspects de la musique traditionnelle : danses populaires ou à caractère ethnographique, chant des achough (troubadours), chansons liées à la vie de tous les jours, pièces instrumentales anciennes ou compositions contemporaines.
  Les instruments utilisés sont pour la plupart communs à tous les peuples de la région. L'originalité réside dans la facture. Ainsi le kamantcha, le tär ou le kanone ont des timbres qui s'accordent parfaitement aux intonations et au style du chant arménien.
Comme autres instruments, on peut citer aussi le santour, le oud, le kamani, la pampir, le shevi, le peloul, le pecou, le dehol sans oublier le doudouk et le zourna...
C'est dire l'extraordinaire richesse de sonorités liée à de superbes voix que nous propose cet orchestre d'une quinzaine de musiciens.


Keram ?
Constitué de 16 musiciens et de 2 chanteurs, il est la plus importante formation de ce type à l'heure actuelle, hors d'Arménie.
Le répertoire de Keram est constitué de chants et de musiques permettant de découvrir le large domaine de la musique arménienne. Ainsi on y trouve des chants d'achoughs, ces troubadours arméniens dont la tradition va du XVIIème siècle à nos jours. Parmi les plus célèbres: Sayat Nova, Chirin, Cheram, Achod, Djivani.
L'ensemble présente aussi un large répertoire de danses populaires, de chants de paysan, de mariage... on y trouve de nombreuses pièces composées ou transcrites par le Père Komitas, grand musicologue arménien du début du siècle. Une large place est aussi accordée aux compositeurs contemporains qui ont enrichi le répertoire arménien de mélodies et de chants devenus depuis des "standards".
Les instruments arméniens se répartissent parmi toutes les familles connues (cordes, vents et percussions). Keram permet de découvrir une très grande variété de ces instruments parmi lesquels on peut citer : le dehol (tambour à deux peaux), le dap (tambour à une peau sur cadre), le doudouk (hautbois au son doux et envoûtant), le shevi (flûte de berger), le zourna (hautbois au son puissant et nasillard), le kamantcha (vielle à caisse sphérique), le kamani (sorte d'alto), le pampir (sorte de violoncelle), le târ (luth à manche long), le kanone (cithare à cordes pincées) le santour (cithare à cordes frappées).
Les Instruments Traditionnels Arméniens
Si de si nombreuses tentatives "d'occidentalisation" de la musique arménienne ont connu de si cuisants échecs, c'est avant tout parce qu'elles n'ont pas voulu tenir compte de la dimension spécifique que prend cette musique lorsqu'elle est jouée sur les instruments traditionnels. Car dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, les Arméniens ont réussi à créer un art original qui reflète parfaitement leur sensibilité, en intégrant toutes les influences des peuples qu'ils ont côtoyés. La musique arménienne en devient un joyau unique, véritable trait d'union dans la mosaïque ethnique de la région. La particularité des instruments arméniens n'est pas d'être joués seulement par les Arméniens mais d'avoir, lorsqu'ils sont dûs à des luthiers arméniens, une forme, un aspect et surtout un timbre unique qui en font des instruments authentiquement arméniens. On peut citer nombres d'exemples historiques prouvant l'influence des arméniens sur l'évolution de tel ou tel instrument.
Un mot de l'orchestre arménien
Jusqu'au XIXéme siècle les musiciens chantaient et jouaient le plus souvent seuls ou en petites formations, la musique savante et les chants des "Achough" . Les grands orchestres sont apparus durant le XXéme siècle et la littérature pour ces formations est désormais très importante. Il convient de savoir que la musique traditionnelle est aujourd'hui encore pratiquée en Arménie et en diaspora et qu'elle bénéficie du talent de nombreux compositeurs qui travaillent à enrichir son répertoire.
Les instruments arméniens peuvent être classés en plusieurs familles selon leur constitution (percussions, cordes, vents).
Les percussions
Le Dehol : tambour cylindrique à deux peaux, joué avec les mains.
Le Dap : tambour sur cadre rond, à une seule peau. Le musicien tient l'instrument devant lui et joue avec ses doigts.
Les Nagaras: paire de petits tambours coniques fixés entre eux, que l'on joue avec des baguettes.
Les cordes frottées
Le Kamantcha: vielle à quatre cordes, tenue verticalement et jouée à l'aide d'un archet.
Le Pampir alto: semblable à l'alto classique, il se joue posé sur une longue pique appuyée au sol.
Le Pampir: sa facture le rapproche du violoncelle dont il a la tessiture.
Les cordes pincées ou frappées
Le Kanone: cithare diatonique à cordes pincées
Le Santour: forme trapézoïdale, les cordes sont frappées à l'aide de petits maillets.
Le Târ: luth à manche long joué avec un plectre.
Le Oud: ancêtre du luth occidental
Les vents
Le Shevi: flûte de berger en roseau ou en abricotier.
Le Zourna: hautbois primitif à anche double battante.
Le Barkabezouk : cornemuse.
Le Pecou: sorte de clarinette à anche simple.
Le Doudouk: hautbois à anche double non battante.
Les photos de ces instruments sont présentes dans la brochure.

Keram
66 Cours Franklin Roosevelt 13005 Marseille
Contact : Serge Eurdekian
Tel : 0 442 187 186
Fax : 0 442 369 469
Courriel : message@eurdekian.com