11ème FESTIVAL AUTRES RIVAGES Musiques du Monde en pays d'Uzès | |||
Aujourd’hui les sept musiciens mongols se remarquent par la virtuosité de leur musique. Celle-ci prend la forme d’acrobaties vocales : le Khöömie, émission simultanée d’un bourdon et de sons harmoniques, le khailakh récitatif, ou encore le mélodieux Duulakh. Elle se caractérise également par des recherches sur le langage sonore de la vielle cheval Morin khuur, de la cithare trapézoïdale Yootchin et du luth à deux cordes Tobshuur. En aucun cas EGSCHIGLEN n’est poussé par l’urgence de la modernité, il évite toute hybridation mondialiste. Le groupe joue avec les transpositions mélodiques et développe une musique lumineuse mêlant fredons étranges, muettes gutturales et digressions pentatoniques. La musique et les danses d'EGSCHIGLEN sont fortement marquées par l’univers poétique des nomades mongoles et les traditions chamanes. Elles nous transmettent l'harmonie d’un peuple vivant en accord avec la nature et ses cinq bijoux « les chevaux, les chameaux, le bétail, les moutons et les chèvres. » Et si les sonorités mongoles semblent étranges et mystérieuses pour des oreilles occidentales. En particulier les chants Khöömie… Comment imaginer qu'une voix peut produire de telles aigues et graves en même temps ? EGSCHIGLEN exprime des sentiments humains de base : amour, douleur et gratitude. Sa musique nous est donc aussi familière. Elle nous rappelle qu’au delà de toutes les différences culturelles, certains éléments sont communs à l’existence humaine. |