lundi 18 juillet 2011
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FOUAD DIDI ET L’ORCHESTRE TARAB
De la Musique Arabo-andalouse au genre Hawzi


musique
Fouad Didi
orchestre Tarab


présentation
Christian F.


explication
Christian F.
 


 Fouad Didi
  chante


Fouad Didi et l’orchestre tarab réalise une synthèse du classique arabo-andalou, d’abord dans le mode « Sika » exécuté la manière de l’école de Tlemcen en Algérie, à partir de l’héritage des réfugiés musulmans et israélites accueillis en Afrique du nord après la chute de Grenade en 1492. Cette synthèse étant la résultante de la pratique instrumentale de musiciens de l’occident musulman, andalous et maghrébins de toutes confessions.
Plus loin, il nous invite à une odyssée musicale en terres arabes jusqu’au « Hawzi », forme plus contemporaine autorisant une créativité plus large aux poètes au delà de la forme stricte et intangible de la musique arabo-andalouse traditionnelle.
En fait le Hawzi, apparu au 17ème siècle, emprunte tant sa structure à la musique arabo-andalouse qu’on pourrait le qualifier de genre néo-classique.
Se situant à l’extérieur du corpus classique, le hawzi libère les artistes des contraintes rigoureuses du classicisme et leur permet des innovations, des adaptations et des emprunts. Le hawzi est interprété en parler Tlemcénen et décline des poèmes de quelques dizaines de vers (plus longs que les poèmes classiques) en passant d’un mode à un autre tout en respectant les règles modales inhérentes à la musique classique arabo-andalouse.


FOUAD DIDI ET L’ORCHESTRE TARAB