LUNDI 23 JUILLET 2012 à AIGALIERS Cour de la Mairie

LA NUIT D’ENCENS

1ère partie / 21h30
ARAÏK BARTIKIAN
Arménie
 
2ème Partie / 22h15
AHMAD AL KHATIB & YOUSSEF HBEISCH

- Sabîl, la perspective d'un avenir oriental musical


LUNDI 23 JUILLET 2012
        à AIGALIERS Cour de la Mairie   –   21h30  

LA NUIT D’ENCENS

1ère partie / 21h30
Araïk Bartikian
Arménie

Araïk Bartikian
Araïk
Bartikian
Arménie



   












vidéo
   

Né en 1962 à Gavar (Arménie). Il commence à étudier le doudouk à 14 ans et poursuit un cycle d’enseignement de 1982 à 1987 au Conservatoire National Komitas d’Erevan (R.S.S. d’Arménie) auprès du grand maître D. Gasparian. En 1987 il est lauréat du concours Sayat Nova et à partir de cette même année entame une carrière internationale en jouant en Ukraine, en Russie, et sur de nombreuses scènes d’Europe.
Pour le festival de Kiev en 1991, A. Terterian le choisit pour interpréter sa troisième symphonie (pour orchestre symphonique, doudouk et zourna, créée avec D. Gasparian en 1975).
Depuis, il a multiplié les collaborations avec des compositeurs contemporains et a joué notamment sous la direction de M. Annamamedov, J. Carewe, H. Leenders, D. Masson, D. Ponnelle, P. Rophé, A. Slatkowski, V. Sirenko, E. Topdjian, L. Tjeknavorian…, parfois pour des créations mondiales, comme pour Mein Herz Brent du compositeur allemand T. Rasch (2003, CD Deutsche Gramophone).
Il a ainsi joué des œuvres mixtes avec divers orchestres symphoniques (London Sinfonietta, Dresden Philarmonic Orchestra, Nederland Sinfonie Orchestra).
Depuis 2006, Araïk Bartikian s'est produit également en France avec l’ensemble vocal Musicatreize (notamment pour la création d’une œuvre pour 16 voix et doudouk solo de P. Gouttenoire), en duo avec la chanteuse S. Manoukian, en trio avec K. Chemirani (zarb) et J-M Foltz (clarinettes).
Suite à la sortie de Monodiques, il joue également en solo dans des contextes variés (à l’Abbaye de Valcroissant, dans le cadre du Festival Est-Ouest, à la médiathèque musicale de Paris, de Gardanne, et de Martigues, au musée des Tapisseries d’Aix-en-Provence, dans la Chapelle Ste Marie d'en Haut, dans le cadre du Grenoble Jazz Festival
En octobre 2007, il participe avec l'Ensemble Antchiskhati (dirigé par M. Erkvanidze) et G. Mouradian à la création, à l’Abbaye de Royaumont, du Banquet polyphonique géorgien, une œuvre écrite par A. Markéas. Ce spectacle original, mêlant musique et gastronomie, a été repris à la Maison de la Musique de Nanterre, à la Basilique d'Argenteuil et sur la Scène Nationale de St-Quentin-en-Yvelines
En 2008, il joue au Festival du Monde Arabe de Montréal pour la création d’un duo avec le jouer d’oud M. Masmoudi et se produit également au Festival de Musique Sacrée de Québec.
Au printemps 2009, il crée Notes d'Arménie, avec S. Arsénian et P. Alaire et effectue une tournée en Europe (France, Allemagne, Autriche, Suisse) avec le groupe Papiers d’Arménie.
En 2010, il entame une collaboration avec le groupe Bratsch pour des concerts en France et en Allemagne et créé un duo avec J-M Foltz.


Discographie .
Monodiques, solo doudouk - émouvance, 2006 Mein Herz Brent, Dresdner Sinfoniker - Deutsche Grammophon, 2004 Music from Tajikistan, Georgia, Azerbeijan & Armenia, Dresdner Sinfoniker - Arte Nova Classics, 2004  Armenian Spiritual Music, avec A. Mayillian - Pro-Art, 1998
Arménie – Sources vol. 1, avec Y. Manoukian et G. Mouradian - Buda Musique, 1994



LUNDI 23 JUILLET 2012
        à AIGALIERS Cour de la Mairie   –   21h30  

LA NUIT D’ENCENS

2ème Partie / 22h15
AHMAD AL KHATIB
      & YOUSSEF HBEISCH

- Sabîl, Musique classique arabe de Palestine
AHMAD AL KHATIB & YOUSSEF HBEISCH

AHMAD
AL KHATIB
&
YOUSSEF
HBEISCH

Sabîl, la perspective
d'un avenir oriental musical

  Sabîl, c'est l'histoire de deux artistes en route mais gardant mémoire de leurs racines.
  Ancrées dans le patrimoine arabe classique et nourries de mystique soufie, leurs créations explorent de nouvelles sonorités, de nouvelles couleurs, de nouveaux rythmes, pour emmener la musique orientale vers d'audacieuses directions.
Délicatesse des motifs du oud et puissance de vibration des percussions touchent chaque fois le public qui sent les deux musiciens, sur scène, comme respirer à l'unisson. Car liée aux tragédies du monde arabe, l'amertume qui émane de cette musique déborde sur l'universel et parle à tout être déchiré entre les douleurs du passé et la capacité de savourer l'instant présent ; l'exil et l'évidence du ˝ cela va de soi ˝.
Mais les compositions d'Ahmad Al Khatib font place, aussi, à la douceur du souffle de la brise ou à la joie d'une danse de mariage. Moins de nostalgie donc, que la tension de l'effort pour aller de l'avant.
L'histoire commence par une rencontre.
Assistant en 1998 à un concert où joue Youssef, Ahmad est impressionné par ˝ la créativité de ce percussionniste de première classe ˝. Suivent quatre années où ils enseignent tous deux au conservatoire de Jérusalem Est. Ils souhaitent parvenir à une création commune, mais le projet demeure entravé.    2010 : ils enregistrent enfin Sabîl – et le titre du CD donne son nom au duo.
   La fondation palestinienne Qattan y apporte un soutien enthousiaste ; l'Institut du Monde arabe veut immédiatement le produire ; il est diffusé par Harmunia mundi. En février 2012, Mezzo le distingue comme une des 5 meilleures parutions jazz du mois ; en mars, le magazine britannique de référence Songlines lui décerne un sticker ˝ Top of the World ˝. France Musique, Radio Nova, RMC Orient et la BBC invitent le duo. France 24 le filme.Télérama, Mondomix, La Vie, L'Humanité... en vantent les qualités.

   Le duo s'est déjà produit au Festival d'Oud  de l'Institut du Monde Arabe, aux Suds à Arles, au Festival de Chaillol, au Jerusalem Music Festival, au Jyva'Zik Festival (Belgique), au festival Écume de Marseille, aux Rencontres artistiques du Var...