Dimanche 21 juillet 2013     à St Quentin La Poterie   - Place de la Liberté
Clawdaddy & the Fireants
Ilène Gex / chant, mandoline, dulcimer
Sharman Plesner / fiddle
 Jonathan Dunford / banjo

présentent
OLD TIMEY
Chansons du folklore américain

Chansons anciennes issues de ces nouveaux immigrés sur le sol américain
au travers de mélodies faisant référence à certains thèmes irlandais ou écossais.
Nous traversons les célébrissimes histoires de chemin de fer du 19ème siècle,
nous emparons des légendes à l'ambiance de Far West pour aboutir à un vibrant
hommage rendu à Woody Guthrie au siècle dernier.
  Outre Atlantique, nul n'ignore cette musique folklorique qu'on appelle "OLD TIMEY".





Source de fantasmes pour l’imaginaire, le nouveau monde a toujours suscité un grand intérêt  tout en constituant  un véritable « musée vivant » pour le patrimoine européen. En effet, à l’instar de quelques territoires isolés, le nouveau monde fut relativement épargné par les ravages du temps.
Ainsi les Etats-Unis par exemple ont pu hériter de nombreux apports légués par les pays colonisateurs et sont parvenus à les conserver : la langue, en premier lieu. Au large de la Caroline du Nord dans les îles OKrakoke coupées du continent depuis le 18ème siècle, le dialect local semble relever bien davantage de l’anglais parlé à l’époque de Shakespeare que de l’anglais londonien actuel.
En ce qui concerne la musique, les caractéristiques des instruments et les techniques d’alors ont également été préservées.
Lorsque les premiers puritains accostèrent à Cape Cod, la musique n’était pas forcément leur « tasse de thé ». Certaines branches du protestantisme condamnaient même fermement  la musique instrumentale. Pourtant, on observe que jamais ces immigrés britanniques ne cessèrent de colporter les chansons de leur patrie.
On jouait alors le violon de la même façon qu’en Europe. Aujourd’hui encore, dans les états reculés des Montagnes (Georgie, Arkansas, Caroline du Nord et Virginie), les cordes en boyau, les archets « baroques » et une technique sans mentonnier sont toujours de mise. A l’inverse,  les familles de luth, guitares, mandores… n’ont pu être transportées aussi aisément vers le nouveau monde. C’est seulement avec la triste histoire de l’esclavage qu’on les voit apparaître : en effet lors du commerce triangulaire les africains introduirent notamment le banjar. En 1678, à la Martinique on décrit déjà des fêtes populaires (« kalindas ») où l’on voit les esclaves danser tout en s’accompagnant de banzas, percussions et parfois même de violon.
En 1737, le New York Weekly Journal décrit des fêtes similaires aux alentours de la ville de New York. Dans un journal du 18ème siècle, l’anglais Creswell évoque un banjo s’étant associé avec un fiddle (violon).

Mais notre périple ne s’arrête pas là. Pour nous, artistes originaires de New York, Nebraska et Texas, c’est un pur bonheur et surtout une grande fierté de partager avec vous cette musique qui a bercé notre enfance.

The
Fireants

 
 

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