Anissá Bensalah


Brésilo-algérienne née en Haïti et élevée en français, Anissá Bensalah aura fait un grand détour musical avant de trouver la réponse à une grande interrogation : comment définir son identité quand on a grandi avec trois cultures. Vrai pied de nez aux tenants de l'identité nationale, Anissá lance donc toutes ses vies sur « Matriz ». Sur ce premier album où elle chante en portugais mais aussi en arabe et en français, elle dévoile donc des fusions raffinées, à plusieurs niveaux de lectures.

Biographie

Artiste franco-algéro-brésilienne, Anissá Bensalah chante sur scène depuis l'âge de 15 ans: Salle Gaveau, New Morning, festival Solidays, Théâtre des Gémeaux, Centre Culturel Goulbenkian, Maroquinerie, Sunset, Petit Bain, Studio de l'Ermitage, Salle Gustave Eiffel (Paris)... Dock 40 (Lyon), Théâtre de la Mer (Sainte Maxime), Festival Jazz au Château (Cagnes sur Mer)... Sesc, Itamaratí, Palacio de Cristal, Candelária (Rio de Janeiro), Salle Villa Lobos du Teatro Nacional (Brasilia)...

Née en Haïti, Anissá Bensalah part à 5 ans, avec ses parents, vivre à Dakar (Sénégal) où elle s'imprègne de la culture locale. À ses 11 ans, elle s'installe à Beyrouth (Liban) où elle découvre les dégâts de la guerre. Période particulièrement marquante.

Ce n'est qu'à ses 14 ans qu'elle arrive à Paris. Parallèlement à un cursus de musicologie à l'Université Paris VIII, elle y suit dix ans de formation en École Nationale de Musique auprès d'Odile Pietti, Florence Katz et Mercedes Proteau (classique), ainsi que Laurent Coq, Mônica Passos, Diana Goulart et Amélia Rabello (jazz et musiques brésiliennes).

Elle a travaillé et collaboré avec des noms de la musiques brésilienne : João Donato qui lui a confié une composition inédite "Enquanto a gente namora", Nelson Faria, Diana Goulart, Rodrigo Zaidan, Josias Pedrosa et Lucio Vieira avec qui elle a enregistré un EP 5 titres.

En octobre 2013, elle sort son premier album "Matriz", accompagnée, sur scène, par les musiciens : Frédéric Antetomaso (guitare), Julien Matrot (trompette), Pedro Ferreira (contrebasse), Nils Wekstein et Jonathan Edo (percussions).



Matriz

Brésilo-algérienne née en Haïti et élevée en français, Anissá Bensalah aura fait un grand détour musical avant de trouver la réponse à une grande interrogation : comment définir son identité quand on a grandi avec trois cultures. Vrai pied de nez aux tenants de l'identité nationale, Anissá lance donc toutes ses vies sur « Matriz ». Sur ce premier album où elle chante en portugais mais aussi en arabe et en français, elle dévoile donc des fusions raffinées, à plusieurs niveaux de lectures : on peut tout à la fois se laisser bercer dans ces fantasmes de forro et les langueurs arabo-andalouses, mais aussi se plonger dans ces déconstructions brillantes où affleurent les racines africaines de ces musiques et les élégances du jazz et des musiques classiques. Et si les grands taxonomistes de la musique pourront s'arracher les cheveux, tous les autres se laisseront emporter par ce grand tourbillon musical.

Rien à avoir avec ces groupes de « fusion » maladroite, tout juste bons à colorer un reportage de National Geographic, mais une vraie tentative intelligente et raffinée de faire dialoguer ses diverses origines. Le tout, en gardant à vue les bons équilibres, ceux qui font les grands albums, entre légèreté et profondeur, musiques savantes et musiques populaires, danses et contemplations

A l'image de la vie incroyable d'Anissá, « Matriz » condense donc des richesses insoupçonnées en une dizaine de morceaux vibrants dans tous les sens.

"Son timbre de voix chatoyant lui permet de passer avec un charme fou du portugais à l’arabe. Avec son premier album « Matriz », Anissá Bensalah dresse un panorama afro brésilien bien à elle, avec cinq musiciens aux sonorités originales et intrépides."Remy Kolpa Kopoul, Radio Nova

"Il n’est pas donné à tout le monde d’avoir une voix qui évoque une présence « physique » à la simple écoute d’un disque. Anissá est de ces artistes là !"Nadia Khouri – Dhager, Babelmed.net

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