La musique Soufie ouverte et plurielle établit ses propres traditions comme l'utilisation de l'instrument mystique daf et
de livrets de poésie mystique persane. Elle possède ainsi une grande liberté de composition tout en étant rythmiquement
sophistiquée. Elle s'inspire de pratiques ethniques ancestrales et liées à des croyances. La révolution islamique de 1979 a contribué à une renaissance de la musique classique perse de laquelle ont émergé des célébrités nationales et internationales. Bien que la révolution ait entraîné la popularité de la musique classique, la musique et l'islam n'ont pas toujours fait bon ménage et beaucoup d'Iraniens très conservateurs ne voyaient pas d'un bon œil même les mélodies et les paroles les plus simples. Le rôle des femmes dans la musique a ainsi été réduit à l'occasion de la révolution, il leur a été désormais interdit de chanter en public tout en étant toutefois autorisées à jouer d'un instrument. ... |
Sara HAMIDI |
|
Abbas BAKHTIARI Abbas Bakhtiari est né en 1957 à Bandar Shahpour, dans une famille Lor établie sur les rives du Golfe persique. Il a été initié dès son enfance à la musique traditionnelle par son père (Javad Bakhtiari), maître de la flûte ney et de la zorna (bombarde). Maître Hamdawi lui a également enseigné le Tonbak. Installé à Paris depuis 1983, il a continué à affiner sa connaissance de la musique savante persane en suivant les cours de chant de Hosseïn Omoumi, maitre de chant et de ney. |
Navid SAEEDI Né le 04 février 1983, à Téhéran en Iran, Navid SAEEDI est attiré par la musique dès son enfance. Passionné par cet art, il commence à l'âge de 12 ans l’étude du Târ (Luth persan) avec Hamid Pourafzal. Ses progrès sont tellement rapides qu’après 2 ans, ce dernier le présente au grand maître du Târ Keyvan Saket. Il continue l’étude du Târ avec Keyvan Saket et commence aussi l’apprentissage du Setâr en parallèle. Pendant 8 ans, il apprend différentes techniques et styles de jeu, et maîtrise divers répertoires de la musique persane. Il a l’opportunité d’enrichir ses connaissances et ses expériences avec d’autres maîtres de la musique persane tels que Houshang Zarif, Hossein Alizadeh, |
Mehdi BAHRI Passionné par la musique dès l’âge de 7 ans, il commence l’étude du Santour (tympanon à cordes frappées) et approfondie l’apprentissage des différents styles d’interprétation de cet instrument auprès du maitre Ali Bahrmi Fard. Il s’est installé en France en 2006 pour compléter ses études d’ingénieur génie civil. En parallèle, il a continué ses activités artistiques et a donné de nombreux concerts en Europe en collaborant avec plusieurs orchestres de musique classique et traditionnelle, notamment orchestre azuréen de Nice, ensemble Pouya, ensemble Bahar, ensemble Chakameh etc. Il mène également des recherches sur l’origine et l’histoire de la musique iranienne et les différentes écoles qui la composent. |
Saber HEMMATI Musicien, peintre et illustrateur iranien, Saber Hemmati est diplômé des Beaux-arts de Téhéran. Il étudie le Tombak (percussion iranienne) dès l’âge de onze ans et continue ses études de musique chez son oncle Behrouz Hemmati, maître de târ et Setâr (lut). En 2003 il se consacre à l’art du Kamântcheh (violon perse) chez Mohammad Moghaddassi et poursuit chez Saeed Faradjpouri (2005-2007). Il se produit dans plusieurs villes d’Europe avec l’Ensemble Sarmast à Paris, Berlin et Hambourg et intègre l’Ensemble Shirâz en 2013. |
|